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[Test 4K Ultra HD] Rencontres du troisième type
Titre original : Close Encounters of the Third Kind
Nationalité : Américain
Genre : Science-fiction, Drame
Année : 1977 (Montage original), 1980 (Édition spéciale), 1998 (Director's Cut)
Durée : 134 min (Montage original), 132 min (Édition spéciale), 137 min (Director's Cut)
Réalisateur : Steven Spielberg
Acteurs : Richard Dreyfuss, François Truffaut, Teri Garr, Melinda Dillon, Bob Balaban
Provenance : États-Unis
Éditeur : Sony Pictures
Date de sortie : 19 septembre 2017
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 2.39 - 4K DI
Luminance HDR : De 0.005 à 4000 nits
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants
Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi. Dans l’Indiana, pendant qu’une coupure d’électricité paralyse la banlieue, Roy Neary, un réparateur de câbles, voit un objet lumineux passer au-dessus de sa voiture. Plus loin, Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en route...
Cette œuvre culte qui a fêté en 2017 son 40e anniversaire, matrice de la filmographie de Spielberg, est un film de science-fiction humaniste tout autant qu'un drame sur la dépression (la quête vers l'au-delà du héros), qui suit le destin de plusieurs personnes ayant assisté à la présence sur Terre de créatures venues d’ailleurs. Et si sa sensibilité picturale reste inchangée (malgré des SFX vieillissants), comme l'équilibre surnaturel entre le merveilleux (la musique comme langage universel) et l'angoisse (l'enlèvement de l'enfant), les nombreuses longueurs occasionnées par un récit bien trop éclaté lui sont aujourd'hui préjudiciables.
Restaurées en 4K à partir d'un nouveau scan des négatifs originaux sur les trois versions du film, les images délivrées par ce transfert UHD sont globalement très bonnes pour une œuvre datant de 1977. Dans un premier temps, il est important de mentionner que l'ancien format 2.35 laisse sa place à un ratio 2.39 pour qu'une petite portion d'image inédite en vidéo apparaisse. Ensuite, l'équipe technique chargée de la restauration numérique a profité de l'occasion pour ajouter et/ou corriger certains effets visuels (comme de nouveaux effets de lumière), et travailler sur un nouvel étalonnage couleur optimisé pour la technologie HDR. Enfin, le grain argentique est toujours aussi présent (l'aspect rugueux de l’œuvre est conservé), mais il est restitué plus finement qu'auparavant. Pour le reste, si le piqué est plus stable, l'apport en matière de définition (déjà de bonne facture en HD) reste infime. C'est donc bien du côté de la colorimétrie et des contrastes, tous deux soigneusement ajustés, que cette version se démarque nettement des précédentes. Dans les faits, les couleurs sont plus vivantes (la peinture jaune du camion de Roy) et gagnent en nuances, les contrastes profitent d'une gamme bien plus large pour livrer, en fonction du contexte, des scènes plus lumineuses (celles se déroulant dans le désert) ou plus sombres (les noirs sont plus profonds), et comme de bien entendu, la moindre petite source de lumière brille avec nettement plus d'éclat (les « phares » des OVNIs).
Aucune piste remasterisée ici (un mixage Dolby Atmos aurait pourtant profité au final), mais une VO proposée en DTS-HD MA 5.1 et une VF en simple Dolby Digital 5.1. Je passerai rapidement sur la VF aux voix trop élevées (avec dialogues réécrits lors du tournage d'ailleurs) et à la spatialisation largement moins enveloppante (certains effets surround sont même zappés), pour me concentrer sur la plus satisfaisante, même si décevante aussi, VO. Les dialogues y sont clairs, l'aération multicanale plaisante (la scène arrière est régulièrement sollicitée) et l'indémodable score de John Williams plutôt ample. Mais voilà, il y a un manque flagrant d'homogénéité d'une séquence à l'autre, et les basses, même si assez robustes (les passages des vaisseaux), sont parfois trop coulantes. Ayant soufflé ses quarante bougies l'année dernière, il est fort regrettable que le son n'est pas bénéficié d'un travail au moins à la hauteur de celui effectué sur l'image.
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Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C6V Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
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Rédacteur
le loup celeste
Tags : Ultra HD Blu-ray, Science-fiction, Drame, Steven Spielberg, Richard Dreyfuss