Titre original : Deep Blue Sea 2 Nationalité : Américain Genre : Horreur, Science-fiction Année : 2018 Durée : 94 min Réalisateur : Darin Scott Acteurs : Danielle Savre, Rob Mayes, Michael Beach, Nathan Lynn, Kim Syster
Provenance : États-Unis Éditeur : Warner Bros. Date de sortie : 17 avril 2018 Format vidéo : 1920x1080 / 24p - SDR / BT.709 - YCbCr 4:2:0 / 8 bit - Encodage AVC - Format 1.78 Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français Dolby Digital 5.1 Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants
Afin de faire connaître son expérience scientifique ayant pour but d'augmenter considérablement l'intelligence des requins-bouledogues, le milliardaire Carl Durant invite des consultants extérieurs à venir sur le complexe Akheilos. Mais les requins se libèrent et font des ravages...
Cette suite tardive sortie des abîmes, est une série B (voire Z par endroit) qui surfe sur la mode du shark movie débilo-horrifique. D'ailleurs plus reboot que suite au sous-estimé premier opus, cette nouvelle mésaventure dans les profondeurs de l'océan qui reprend la structure de l'intrigue (malgré une petite nouveauté de « taille ») et certaines scènes emblématiques de sa grande sœur, souffre de personnages clichés interprétés par des acteurs peu crédibles, de situations bateaux jamais effrayantes et d'un ton ridiculement sérieux. Étonnamment, c'est grâce à ses SFX pas dégueux et ses morts graphiques que cette toute petite production évite le naufrage complet.
C'est propre mais plat, « beau » mais sans vie, c'est en fait un master HD techniquement au point qui restitue les images toutes numériques du film. Les plans sont clairs et nets même lors des scènes sous-éclairées, les détails probants, les couleurs généreuses (surtout lors du dernier acte qui use de filtres bleus, rouges et verts), les contrastes solides et les noirs profonds. En fin de compte, si vous adhérez au rendu « téléfilmesque » de la photographie, il n'y a bien que quelques fourmillements (moins de 5 plans) qui viennent ternir d'une écaille le tableau.
Des pistes sonores décevantes car les opportunités multicanales de la situation (comme la pression continue de l'eau et les grincements métalliques de la structure sous-marine) ne sont que trop rarement utilisées par ce mixage paresseux. Alors oui, la gamme dynamique est assez large, les dialogues sont d'une grande clarté, la scène frontale fait le job et le score de Sean Murray use de l'ampleur nécessaire; mais pourquoi diable ne pas avoir vraiment « joué » avec les arrières qui n'attendaient que ça ? Parce que bon, les rares effets surround sont quand même d'un classicisme éhonté.
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le loup celeste
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