Titre original : Jaws 3-D Nationalité : Américain Genre : Horreur, Thriller Année : 1983 Durée : 98 min Réalisateur : Joe Alves Acteurs : Dennis Quaid, Bess Armstrong, Simon MacCorkindale, Louis Gossett Jr., John Putch, Lea Thompson
Provenance : France Éditeur : Universal Pictures Date de sortie : 05 juillet 2016 Format vidéo : 1920x1080 / 24p - SDR / BT.709 - YCbCr 4:2:0 / 8 bit - Encodage MVC - Format 2.35 Nature de la 3D : Native Bande-son : Anglais DTS-HD MA 2.0, Français DTS 2.0 Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants
Le nouveau parc d’attraction de Floride « Le Royaume sous-marin », un dédale de tunnels en plexiglas, est attaqué par une femelle requin blanc géante, prête à tout pour assouvir sa soif de vengeance...
Plus attraction de parcs de loisirs qu’œuvre cinématographique, ce 3e opus à l'idée de départ séduisante prend rapidement l'eau et a bien du mal à ne pas couler. De sa mise en scène statique à son casting au rabais, en passant par son requin géant peu vorace et ses attaques soft, Les Dents de la mer 3 ne vaut son ticket d'entrée que pour le spectacle stéréoscopique (le film a été capté en Arrivision 3D) généreusement démonstratif qu'il propose. Inutile donc de préciser que dans sa version plate (aux trucages d'autant plus ringards), cet épisode ne peut que sombrer.
Je passerai rapidement sur les qualités plastiques de l'image (définition vieillissante, piqué variable, grain omniprésent et couleurs ternes) pour me concentrer sur l'expérience en relief que je qualifierais de type « roller coaster ». Car si elle n'est pas exempt de défauts (des artefacts lumineux, des aberrations chromatiques et un peu de ghosting), elle reste encore aujourd'hui (plus de 30 ans après !) une référence dans le domaine de l'esbroufe. Les plans sont tous pensés pour la 3D, l'utilisation de l'espace est optimale, la fenêtre de profondeur est excellente, les arrière-plans sont toujours nets et les sorties d'écran sont légions. Nous avons donc et sans windows conflicts, des débordements plus ou moins poussés de personnages, objets et décors, mais aussi et surtout des jaillissements/projections ultra-prononcés (un bras, une tête, la faune sous-marine, des drapeaux, une seringue hypodermique, des éclaboussures d'eau, un harpon, etc.) qui donnent parfois envie de fermer les yeux. Si vous acceptez le rendu daté des images, cette 3D excessive vous en mettre plein la vue.
Forcément limitée dans son ouverture spatiale, la VO ne fait ni plus ni moins que le job. Le mixage est propre, les dialogues clairs, la dynamique convaincante et le score omniprésent. Et si la VF est très correcte, elle reste en retrait du côté de la « vie » acoustique.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Matériel de test Diffuseur vidéo : LG OLED55C6V Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901 Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Rédacteur
le loup celeste
|