[Test 4K Ultra HD] Push
Nationalité : Américain, Canadien Genre : Fantastique, Action Année : 2009 Durée : 111 min Réalisateur : Paul McGuigan Acteurs : Chris Evans, Dakota Fanning, Camilla Belle, Djimon Hounsou, Li Xiaolu Provenance : États-Unis Éditeur : Lionsgate Films Date de sortie : 10 avril 2018 Format vidéo : 3840x2160 / 24p - Dolby Vision / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 12 bit - Encodage HEVC - Format 2.35 - 2K DI Luminance HDR : Adaptée aux caractéristiques techniques spécifiques du dispositif d'affichage utilisé Bande-son : Anglais Dolby Atmos (Dolby TrueHD 7.1) Sous-titres : Anglais pour malentendants Depuis quelques années, on assiste à l'apparition de pouvoirs psychiques chez certains adolescents. Télékinésie, prévision du futur ou contrôle mental, ces facultés deviennent un enjeu pour la sécurité nationale... Surfant sur la vague des films de super-héros « indépendants » (comme Jumper et Hancock) et se rapprochant de la série Heroes, cette production hollywoodienne satisfera les fans du genre. À la fois touchant, violent (scènes d'action aux bons SFX) et surprenant (une ado de 13 ans qui boit de l'alcool pour augmenter ses pouvoirs !), Push est un divertissement humble et fun qui se démarque de ses confrères par ses extérieurs hongkongais et par son esthétique proche d'un film de Wong Kar-wai (caméra à l'épaule, lumières incertaines, grain variable). L'on regrette néanmoins une sensation de déjà-vu et un scénario parfois faussement compliqué mais à la mythologie conséquente. Les amateurs du genre apprécieront. Traité comme un choix stylistique pensé dès le tournage (en Super 16 et Super 35) avant d'être accentué en post-prod, le grain plus ou moins présent de l’œuvre est bien restitué par ce transfert UHD qui ne l'accentue pas mais ne cache rien de sa nature généreuse. Pourtant converties d'un DI 2K, les images sont plus détaillées qu'en HD (les arrière-plans, les pores du visage) même si certaines portions du cadre restent délibérément peu nettes. Mais là où ce transfert UHD marque des points, c'est dans l'utilisation conjointe du HDR et du WCG. Les couleurs sont ainsi infiniment meilleures que sur le Blu-ray (où elle paraissent délavées maintenant), il n'y a qu'à voir la saturation des jaunes et des rouges pour s'en convaincre. De plus, elles se voient octroyer de nouvelles teintes comme les nuances oranges lors de la scène du club. Enfin, les sources lumineuses sont beaucoup plus vives (les néons fluorescents qui décorent Hong Kong), les contraste amplifiés et les scènes sombres plus joliment sinistres (les noirs sont très profonds). Un mixage Atmos dynamique et agressif (sous stéroïdes en somme) qui use de tous les canaux mis à sa disposition pour une expérience auditive viscéralement jouissive. Les dialogues sont rendus proprement, la spatialisation est très joueuse (excellente directionnalité sonore), les effets pyrotechniques et/ou des « mutants » sont tonitruants (le pouvoir des « Hurleurs » est un test parfait pour les enceintes), les ambiances urbaines se servent activement des arrières (la circulation routière), la scène aérienne se déploie généreusement (cf. les vagues d'énergie psychique ou les fusillades télékinésiques), le score pulsé de Neil Davidge est ample et les basses fréquences assez phénoménales. Finalement, la note maximale n'est pas « touchée » car certains bruitages font un peu datés. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ |