[Test 4K Ultra HD] Godzilla Resurgence
Titre original : Shin Godzilla Nationalité : Japonais Genre : Drame, Catastrophe, Fantastique Année : 2016 Durée : 120 min Réalisateurs : Hideaki Anno, Shinji Higuchi Acteurs : Yutaka Takenouchi, Hiroki Hasegawa, Mikako Ichikawa, Satomi Ishihara Provenance : Japon Éditeur : Toho Date de sortie : 22 mars 2017 Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 2.40 - 2K DI Luminance HDR : De 0.001 à 1000 nits Bande-son : Japonais DTS-HD MA 3.1, Japonais DTS-HD MA 2.0 Sous-titres : Japonais Un raz de marée inonde une partie de la côte de Tokyo. Après avoir pensé qu'il s'agissait d'une catastrophe naturelle, les scientifiques se rendent compte que le responsable de ce désastre n'est autre que Godzilla, une créature géante prête à tout détruire sur son passage... Troisième reboot japonais de la célèbre franchise de la Toho, Shin Godzila est un film catastrophe dramatique qui rend un hommage sincère au tout premier. S'intéressant plus au collectif (c'est le gouvernement, les ingénieurs, les scientifiques, la préfecture, la police et les forces japonaises d'autodéfense que l'on suit) qu'à l'individu, désemparé face à la menace indestructible qu'est Godzilla, symbole des dangers du nucléaire (mais pas que ici), le film fait le pari de suivre de longues discussions dans des bureaux (au demeurant prenantes) pour trouver une solution au danger, plutôt que de montrer son légendaire monstre durant 120 minutes. C'est osé mais réussi car cela renforce les attaques de Godzilla, réalisé par l'équipe des effets spéciaux à la « vintage », qui n'en deviennent que plus impressionnantes (Tokyo en flammes). Le petit Kaijū est devenu vraiment grand. Pourvue de choix artistiques tranchés (l'usage de filtres à diffusion douce qui donne un aspect vieilli et un peu brumeux aux images), la photographie de l’œuvre se voit magnifiée en 4K Ultra HD. Propre, bien définie (le lettrage sur les enseignes) et toujours détaillé malgré la « fausse » douceur des images, le transfert libère également des couleurs tamisées restituées avec plus de précision (c'est plus monochromatique que sur le Blu-ray sauf du côté des primaires qui sont plus vives) et des contrastes limités même si les noirs sont plus sombres qu'en HD (la « grosse » scène de nuit est beaucoup mieux découpée, elle est du coup bien plus lisible). Quant à la luminosité et aux éclairages divers, s'ils ne progressent pas énormément (un ciel - souvent - couvert un peu plus « radieux », des luminaires de bureau un brin plus énergique), ils font néanmoins leur petit effet lorsque sa créature vedette décide de se défendre (les flammes et lasers qu'elle projette). Extrêmement dialogué (c'est bien simple ça n'arrête jamais), le mixage original 3.1 de l’œuvre (piste 2.0 non testée) manque forcément d'ampleur et de présence arrière (il n'y en a tout simplement pas), surtout lors des scènes de destruction mettant en œuvre Godzilla où certains effets sont comme étouffés (façon vieux films des années 50-60), mais il s'agit vraisemblablement d'une volonté artistique pour mieux coller aux origines de son monstre culte paru en 1954. Après, les voix sont d'une grande clarté, la scène frontale suffisamment large (le score de Shiro Sagisu est bien étalé sur les enceintes droite et gauche) et les basses grondantes (les pas de Godzilla, l’effondrement des bâtiments). En toute honnêteté, même si les intentions artistiques sont louables, j'aurais préféré une piste sonore au rendu plus moderne. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ |