Nationalité : Américain Genre : Polar, Drame, Historique Année : 2017 Durée : 144 min Réalisateur : Kathryn Bigelow Acteurs : John Boyega, Will Poulter, Algee Smith, Jason Mitchell, John Krasinski, Hannah Murray, Anthony Mackie
Provenance : Allemagne Éditeur : Concorde Home Entertainment Date de sortie : 05 avril 2018 Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 1.85 - 2K DI Luminance HDR : De 0.005 à 1000 nits Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Allemand DTS-HD MA 5.1, Allemand Dolby Digital 2.0 Sous-titres : Allemand pour malentendants
Été 1967. Les États-Unis connaissent une vague d’émeutes sans précédent. La guerre du Vietnam, vécue comme une intervention néocoloniale, et la ségrégation raciale nourrissent la contestation. À Detroit, alors que le climat est insurrectionnel depuis deux jours, des coups de feu sont entendus en pleine nuit à proximité d’une base de la Garde nationale. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir les détonations. Bafouant toute procédure, les policiers soumettent une poignée de clients de l’hôtel à un interrogatoire sadique pour extorquer leurs aveux. Le bilan sera très lourd : trois hommes, non armés, seront abattus à bout portant, et plusieurs autres blessés...
Avis du loup celeste À la frontière du documentaire, ce drame historique viscéral porté par des comédiens d'exception (Will Poulter en tête) est d'une brûlante actualité. Sans concession dans son propos (une réflexion politique bien frontale) comme dans sa mise en scène (une caméra à l'épaule au plus près des personnages), ce huis clos tendu au rythme suffocant capte l'urgence de la situation et l'angoisse de ses protagonistes avec un réalisme malaisant. Un film choc nécessaire doublé d'une arme redoutable contre le racisme.
Avis de WolfWife Entre film de guerre, d'horreur et politique, cette immersion totale dans une nuit de terreur est brillamment réalisée et interprétée.
Concoctée par le grand chef-op Barry Ackroyd, la superbe photographie poisseuse (attendez-vous à la présence d'un léger grain) et angoissante (les scènes sont souvent plongées dans la semi-pénombre) de l'œuvre est parfaitement restituée par ce transfert UHD qui résiste aussi aux agitations continues d'une caméra portée à l'épaule (contrairement au Blu-ray où il y a du colour banding, la compression est infaillible). Nous profitons donc d'images à la définition stable (ce n'est pas la même en HD), aux détails véraces, aux couleurs authentiques (mieux saturées ici), aux contrastes volontairement pas trop appuyés, aux noirs mesurés (mieux découpés sur ce 4K Ultra HD) et aux brillances/reflets tout à fait éclatants (les lampes du motel, les phares des véhicules, etc.).
Le mixage est équilibré, les dialogues sont admirablement restitués, la scène frontale est dynamique, les ambiances des émeutes font régulièrement intervenir les enceintes arrière, les effets physiques sont douloureux (les coups portés) et les basses ne se gênent pas pour étayer les scènes chocs.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Matériel de test Diffuseur vidéo : LG OLED55C8 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901 Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Rédacteurs le loup celeste & WolfWife
|