[Blu-ray 3D] Dredd
Dredd de Pete Travis :
Le synopsis :
Dans la métropole tentaculaire rongée par le vice Mega City One, deux juges, une police urbaine qui cumule les fonctions de flic, juge et bourreau, sont pris au piège de la tour Peach Trees, un complexe dirigé par une baronne de la drogue...
Le film : ♥♥♥♥♥
Plus réaliste et moins fantaisiste que la version cartoonesque de 1995 avec Stallone, cette nouvelle adaptation du comic book éponyme qui n'est pas sans évoquer The Raid (l'idée scénaristique est la même) est un actionner futuriste en quasi huis clos qui ne fait aucune concession. La mise en scène est impressionnante avec des images qui rappellent les vignettes d'un comic lors des stupéfiantes séquences en slow-motion, le rythme est étourdissant, les explosives scènes d'action sont d'une violence inouïe et le personnage de Dredd est (enfin) aussi froid qu'impitoyable. Une tuerie absolument jouissive !
Le Blu-ray Disc :
- Format vidéo : 1080p24 (MVC) / [2.40].
- Pistes sonores : Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
- Sous-titres : Français imposés sur la VO.
• Image : Un transfert HD prodigieux qui délivre à la perfection les images captées à l'aide des caméras numériques Red One Mx et Phantom Flex (lors des séquences en slow-motion tournées en 4000 images/seconde) pour un rendu hyper détaillé, coloré et contrasté. La définition est époustouflante, le piqué est sensationnel, les couleurs sont fortement saturées et passent d'un aspect réaliste à irréelle (lors de la prise de drogue Slo-Mo) avec facilité, les contrastes assurent dans toutes les circonstances, les noirs sont épatants et la présence d'un grain maîtrisé renforce le côté insalubre de l'immeuble où se situe l'action. C'est magnifique !
• Audio : Des pistes sonores XXL à la fois amples, dynamiques, riches en effets et particulièrement immersives grâce à une exploitation multicanale rigoureuse et permanente. Deux nouvelles références !
La 3D :
Le film a été tourné à 95% en 3D natif (les 5% restants sont des images de synthèse) et le résultat s'avère aussi plaisant que convaincant surtout qu'aucun effet fantôme, flous optiques ou même aberration technique ne font leurs apparitions. La profondeur de champ est souvent naturelle même si la fenêtre de profondeur s'étend sensiblement lors des plans-large de Mega-City One et des plans en plongé de la tour Peach Trees (200 étages quand même), la sensation de relief est constante, les volumes semblent authentiques et les quelques débordements/jaillissements, relativement peu nombreux mais qui se mettent au service du récit, s'invitent à la projection lors des hallucinantes séquences en slow-motion où des particules de poussière, des gouttes d'eau, des jets d'hémoglobine et de la fumée sortent de l'écran avec générosité pour une immersion redoutable.
Région B (France).
Éditeur : Metropolitan Vidéo.
Date de sortie : 11 février 2013.