2033 - Future Apocalypse
2033 - Future Apocalypse de Francisco Laresgoiti:
2033. Mexico est devenue une cité tentaculaire régie par un gouvernement totalitaire. Pablo, jeune financier sans scrupules qui profite du système et s’adonne sans compter aux plaisirs et à la
drogue rencontre un jour un membre de la Rébellion...
Ce thriller d'anticipation mexicain qui nous plonge dans un mexico (rebaptisé pour l'occasion Villaparaiso) futuriste aseptisé n'est pas sans évoquer Bienvenue à Gattaca ou
Equilibrium.
Il possède des CGI convaincants (les plans de Villaparaiso avec ses bâtiments et vaisseaux science-fictionnesques) et des trouvailles intéressantes (la drogue oculaire) en plus d'être une
relecture de la Guerre des Cristeros qui opposa de 1926 à 1929 les paysans catholiques face à l'état mexicain anticatholique (mon petit doigt me dit qu'il y a de la propagande là-dessous), mais
la construction du récit (déjà vu dans d'autres productions du même genre) est plus proche d'un téléfilm que d'une oeuvre cinématographique, le rythme est trop lent (plus de scènes d'actions
n'auraient pas fait de mal), le jeu des acteurs est limite, l'univers n'est jamais assez développé et la bobine se termine en laissant de nombreuses questions sans réponses.
2033 - Future Apocalypse est de la sorte une tentative courageuse de science-fiction pour le cinéma mexicain mais le résultat final est encore trop bancal pour convaincre totalement.
*****
Blu-ray Disc Région B Français.
Éditeur: Condor Entertainment.
- Pistes sonores: Espagnol et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
- Sous-titres: Français imposés sur la VO.
Critique support: BBBBB
-Image: Un transfert HD bien définie, piqué, contrastée et lumineux qui ne souffre que de la présence de petits points blancs sur le master.
-Audio: Des pistes sonores sympathiques au vu du faible budget ($ 5,000,000) du long métrage avec une belle ouverture frontale et des dialogues limpides, mais une présence rarissime
des surrounds, une dynamique peu percutante et un caisson de basse presque oublié. Le BD n'est néanmoins pas à remettre en cause.